Fonction : Ancien comptable de la famille, retraité. Divorcé de Velenciya Ilaïev
   Âge : 85 ans

   Caractère : Dimitrij fut autrefois un homme rusé, mais calme et silencieux. D'une intelligence supérieure à la normale, et amoureux des chiffres, il se joint à l'empire du mal malgré sa réticence par amour et admiration envers son frère qui le convainquit de gérer ses finances. Maintenant, par contre, la vieillesse s'installa rapidement, et il perdit bon nombre de souvenirs et de capacités, restant souvent seul avec de grands cahiers remplis de chiffres. Tout le monde sait qu'il n'est ni autonome ni même vraiment lucide depuis des années, mais personne ne s'est encore levé pour lui demander de s'écarter de la gestion de la famille. Par principe, il continue de venir aux importantes réunions et même s'il ne parle pas souvent, il donne son avis quand il en ressent le besoin. Il n'est pas doué pour le trafic humain et le crime, mais c'est à cause de son expertise que le Cabaret velvet Rose vu le jour et roula de nombreuses années. Il a toujours, malgré tout, un droit de regard vers les finances.

   Même si ce qu'il dit ne fait plus souvent aucun sens que l'inverse, il lui arrive de trouver une faille ou de faire une suggestion de génie. C'est de plus en plus rare, cependant.

   On le surnomme amicalement le « vieux fou »

   Biographie : Frère de Aleksander Ilaïev, Dimitrij trouva rapidement son indépendance, et fut le premier à se marier dans sa génération. Il fut aussi le premier à obtenir un diplôme universitaire, et avec les mérites, et il quitta très jeune le nid familial pour fonder sa société, qui malgré ses bons soins eut des temps très difficiles. Son salut arriva en la personne de son frère lorsque ce dernier lui offrit des sommes faramineuses pour gérer sa nouvelle entreprise... des sommes que la famille Ilaïev, alors loin d'être riche à l'époque, n'avait pas. Naïvement, malgré son bon sens, Dimitrij se laissa séduire par les promesses du crime et il endossa sur sa société le Cabaret Velvet Rose, et pris les premières initiatives financières pour reloger les premières muses et leur acquérir de nouvelles identités. Ce qui au début était un bordel clandestin prit alors des allures de salle de spectacles, au début très pieux, puis, ensuite, plus extravagant.

   La société de Dimitrij, officiellement, disparu un peu après la naissance des premiers enfants de la génération, dans les années soixante, mais en fait, elle changea de nom et se jumela avec les divers trafics de la nouvelle mafia. Cependant, il ne se mêla jamais directement aux affaires louches, demandant uniquement à voir les chiffres, laissant Aleksander gérer le tout.

   C'est dans les années soixante-dix qu'il divorça. Sa femme, saoulée de ne pas comprendre tous les détails, finit par s'en aller, accusant son mari d'être « amoureux des mathématiques » plus que d'elle. Elle prit à sa charge leurs enfants et se remaria.

   C'est à partir de ce moment-là qu'il s'isola. Il continua cependant de garder un lien, malgré la distance, avec ses enfants, puis petits-enfants.

   De nos jours, il n'est soumis à personne. Il offre son soutien au chef de la famille, peu importe son identité, comme il a soutenu son frère à l'époque. La nomination de Elios Svyatoslav ne le dérange pas.