Profession : Ancienne ménagère, retraitée
   Groupe : Famille Ilaïev
   Âge : 84 ans
   Lien : Soeur d'Aleksander Ilaïev

   Caractère : Aglaya est une mamie légère et agréable, très douce et très aimante. Elle est souriante, naïve et ne dit jamais un mot plus que l'autre, car elle ne connaît pas de sentiments noirs.

   C'est une femme qui aime raconté des histoires, pour la plupart, inventée, car elle ne se souvient plus très bien de son passé, et de parlé de « l'ancien temps » comme si tout allait si bien. Elle aime tout le monde, sans discrimination, et elle ne semble pas trop comprendre que la fortune de la famille repose sur des actions illégales et sombres.

   Malgré tout, elle a tout de même un certain impact sur la famille, car elle fut jadis la confidente, et meilleure amie, de la femme de son frère, Aleksander, le fondateur de la mafia. Cependant, celle qui, autrefois, avait une place de choix à la table des réunions importantes a maintenant toujours une place par courtoisie.

   Autres informations : Aglaya est la plus jeune des soeurs de Aleksander Ilaïev. On l'aura toujours pointée comme le mouton noir de la famille, ou bien la bonne à rien, malgré sa belle réussite professionnelle. Adolescente, c'était une gamine frivole, un peu trop même, pour son temps. Légère et naïve, elle était, au grand dam de ses parents, la coqueluche des hommes, et attirait l'attention sur elle de la mauvaise façon. Vivant dans la crainte constante qu'elle nuise un peu trop à la réputation de la famille, on l'envoya dans une école religieuse pour filles ou elle apprit les rudiments de la vie de noble femme au foyer. Elle apprit alors à coudre, cuisiner et à faire le ménage, ce qui réussit à garder son attention assez longtemps pour qu'elle mûrisse. À l'âge de 20 ans, elle tomba cependant amoureuse d'un jeune journaliste sans talent et quitta famille et études dans le but de l'épouser et de lui faire des enfants.

   Ils n'eurent jamais assez d'argent pour leurs épousailles ni pour autre chose d'ailleurs, et c'est lorsqu'elle se retrouva à la rue pour de bon que la famille accepta de la reprendre sous son toit. Elle fut alors forcée de quitté son premier amour et pris des années en s'en remettre...

   Lorsque son frère Aleksander, avec l'aide d'autres membres de la famille, acheta le Cabaret Velvet Rose, qui à ses débuts n'était guère populaire, elle y fit quelques travaux ménagers et parfois, même, un peu de cuisines pour ses employés.

   Son père finit par la donnée en mariage avec un soldat de la seconde guerre mondiale dans les années 40. Il n'était pas riche, mais assez pour la faire vivre. Elle se trouva aussi, parallèlement, un petit emploi de ménagère dans un hôtel modeste qu'elle conserva jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte pour la première fois. Elle perdit cependant ce bébé, et avec lui, beaucoup de ses rêves de jeune fille. Devant la fortune grandissante des Ilaïev, son mari et elle se rapprocheront de la famille.

   C'est dans la soixantaine qu'elle développa quelques troubles mentaux qui, petit à petit, se mirent à ronger ses sens, sa mémoire et son bon sens.