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 Journal d'un fils pour sa mère.

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MessageSujet: Journal d'un fils pour sa mère.   Journal d'un fils pour sa mère. I_icon_minitimeVen 7 Fév - 17:55


Destination Azarov, Nouveau départ.

6 ans. Six longues années qui ont tenu mon esprit occupé, étudiant encore et toujours afin de devenir médecin-légiste. Dans la check-list de ma vie, je peux dire que "ça, c'est fait." Tu serais fière de moi, du moins je me plait a t'imaginer ainsi. Fière de l'homme que je suis devenu.
Mais je n'ai pas oublié pour autant, loin de la. Cela fait 6 ans que je me prépare pour cela. A présent, je me doit de découvrir la vérité, de compléter cette fameuse check-list.
Et de te trouver, Maman.
Tes lignes resteront gravées dans ma mémoire a tout jamais...

Extrait du journal d'Elena Tsarev - 15 Octobre 1987
Cher journal,
Cela fait un mois maintenant que ma vie a basculé en cauchemars. Un mois que toute les nuits, je revoit cette ombre maléfique ayant pris la vie de mon père ainsi que mon innocence.
Lorsque je ferme les yeux, J'entend le rire glacial et le choc de son poing sur mon visage. Je ressent le souffle perfide sur ma nuque tandis qu'il s'immisce dans mon intimité. Et mon cri se brise encore et encore sur la main me bâillonnant, me réduisant au silence.
Je le revoit encore après qu'il m'est besogné, se redressant en riant tandis qu'il remontait son pantalon sur son immonde fessier taché de rouge...
Comment faire pour continuer, pour oublier ? Mon corps me répugne, je ne peux plus me regarder dans un miroir.
Je sais que Père ne m'approuverait pas, qu'il n’aimerait pas me voir ainsi. Il me dirait de me battre oui. Il me manque tant.
Ce docteur que je voit sera-t-il a même de m'aider ? Je le souhaite de tout mon cœur !
Et Mère qui ne comprend pas. Comment le pourrait-elle vu que je ne peux pas lui dire la vérité ? Jamais je ne pourrait lui révéler mon secret...


Extrait du journal d'Elena Tsarev - 14 Février 1988
Cher Journal.
Je suis encore sous le choc de cette révélation.
Je me sentais mal ces dernières semaines. J'avait des drôles de sensations, et pour cause.
Je suis enceinte!!
Mais pas de Dimi non, nous ne sommes pas allez si loin, je n'y arrive pas.
Non, je suis enceinte de l'homme qui m'a violé et a tué mon père...
Mère veut que je règle le problème.
Dimitriv s'est montre si compréhensif et me laisse décider, il me soutiendra quoi qu'il arrive ! Quel homme merveilleux !!
Mais que faire cher journal ?
Puis-je tuer cet être innocent grandissant en mon sein ? ...


Dernier Extrait du journal d'Elena Tsarev Abramovitch - 9 Juin 1988
Cher Journal.
Anikeï est né, adorable et innocent enfant qui va devoir se passer de sa mère.
Je ne peux me résoudre a continuer cette mascarade qu'est devenue ma vie... Il est temps pour moi de tourner la page et de prendre un nouveau souffle. Un jour, peut-être, j'arriverait a regarder cet enfant sans ressentir mon cœur se liquéfier de haine. En attendant, ma vie en tant qu'Elena Tsarev Abramovitch est terminée. Adieu.

J'ai plusieurs hypothèses sur ce qui est arrivé, mais ce ne sont que ca, des hypothèses ! Je me doit de trouver ce qui t'a fait fuir et abandonner ton fils... Moi.

Et cette affectation à Azarov va me permettre de mener mon enquête afin de te trouver. Sans avoir la famille sur le dos où juste ton prénom est devenu tabou.

Un nouveau départ qui sonne le glas du commencement de ma nouvelle quête. Toi.

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MessageSujet: Flash-Back Camille   Journal d'un fils pour sa mère. I_icon_minitimeSam 8 Fév - 13:49

Anikeï Abramovitc a écrit:

France, septembre 1996 > Septembre 1997

Camille.

Je l'ai rencontré par hasard, lors de ma première semaine a Nice. Je marchais sur la promenade, admirant la vue tandis que le soleil se couchait. Des enfants jouaient sur la plage, leurs rires résonnaient quand une voix retentit. Fluide, limpide et pure. Plus rien n'avait d'importance ou n'existait. Juste cette voix, qui avait fait naître des frissons le long de mon épine dorsale tout en donnant a ma peau cette aspect « peau de poulet ». J'ai fermé les yeux, repris ma respiration qui avait été coupée un court instant et savouré la fin de la chanson.
Nothing else matters. Le titre parlait de lui même en cet instant. Cette voix qui me touchait aux tripes et faisait couler mes larmes...
Lorsque la chanson se fana sur les derniers accord de la guitare qui l'accompagnait, j'ai ouvert les yeux en souriant. Il se tenait a quelques mètres de moi, entouré de badaud et d'amis visiblement, mais son regard m'enveloppait.
Échange de sourire, hochement de tête et mon merci, murmure imperceptible avant de continuer ma route. Je ne voulait pas gâcher ce moment par des paroles superflues.

Le lendemain, mes pas m'ont ramenés au même endroit. Inconsciemment. Et il était la, seul cette fois. Nos regards ce sont croisés et il a commencé a chanter. Cette fois il entonnait Wanted Dead or Alive, et un léger rire s’échappa malgré moi. Je resta la, l’écoutant pieusement. Et comme la veille, sa voix me toucha. Il enchaîna avec Livin' on a prayer et moi, statue bienheureuse, buvait religieusement ses paroles. Une foule s'amassait autour de lui, certain demandant un titre particulier. Et moi, toujours sur mon nuage de béatitude, reprit mon chemin. Sa voix m'apaisait, m'apportait une paix que je n'avait ressentie auparavant.

Ce rituel dura quelques semaines. Tous les soirs, j’allai l’écouter « prêcher sa parole divine ». Nous n'avions pas échanger un seul mot. Juste quelques regards et sourires. Rien de plus. Cela me suffisait. Il ressemblait a un ange. Auréole de cheveux blond cendré, des yeux bleux chaleureux, un sourire sincère. Athlétique, son corps était engoncer d'un pantalon de cuir assortie d'une veste de cuir noir et rouge ouvert sur son torse nu. La cicatrice qui barrait la gauche de son visage, je ne la remarquait même pas. Pour moi, il était juste parfait. Magnifique ange.

Puis un soir, je ne l'ai pas trouvé a « notre » endroit. Aucune trace. Après une heure, j'ai haussé les épaules et passé mon chemin en me trouvant ridicule. J’avais cru quoi, qu'un truc spécial se passait entre nous ? Alors que nous n'avions jamais parlé ? Connerie. Mais au fond de moi je savais deja, je ne voulait juste pas l'admettre. Je l'avait aimé a l'instant ou je l'avait entendu chanter. Il avait ravie mon cœur.

Le temps passa, je n’était pas retourné a cet endroit sur la promenade depuis une semaine, passant la plupart de mon temps avec mes amis. Je m'occupait, ignorant l’étau qui enserrait mon palpitant. Mais même cela ne m'aidait pas vraiment. Maxine, qui était devenue ma meilleure amie ne me lâchait pas, supportant mes états d’âme en yoyo. Elle m'aimait. Je le savait. On avait essayé, en vain et notre relation se transforma en grande complicité. Un soir mes amis décidèrent d'aller en boite et le point de rendez-vous fut fixé sur la promenade, face a Beau rivage. Cette endroit ou mon inconnu jouait généralement...

Anxieux, j’attendais. En tenue chic pour une nuit de folie. Je n'avait pas regarder s'il était la, je ne voulait pas savoir. Et soudain, une main saisit mon poignet. Je me retourna, riant déjà a l’idée que Maxine ne résistait jamais a la tentation de me toucher quand je me figea. Il ne s'agissait pas de mon amie, mais de mon ange.

« Hey, do u know why this street is so special ? » m'a-t-il demandé en serrant mon poignet. Moi, sans voix, sous le choc, je ressemblait a un poisson hors de l'eau.
Il a souris, m'a lâché et attrapant sa guitare, a commence a jouer.
« Because its where i meet you. » ajouta-t-il avant d’enchaîner ses premiers accords.
With or without you.
Autour de nous, mes amis nous observait. S'interrogeant sur ce qui se passait. Moi j’étais ailleurs, dans le monde que Camille faisait naître en moi lorsqu'il chantait mais aussi, dans celui qu'il avait ouvert par ces mots.
One.
Maxine, qui avait compris ce qui se passait, me sourit. Un clin d’œil après, elle avait poussé tout le monde pour aller en boite et nous laisser seul.
Mad World.
Et nous, perdue dans notre dimension, captivé l'un par l'autre, nous chantions. Unissant ma voix rauque a la sienne pure, le contraste était saisissant. Et visiblement plaisant.
I'll be waiting.
Des applaudissements rompirent le charme de ce duo. Camille remercia, salua la foule avant de me saisir la main et partir. Je le suivit.

Ce fut notre première nuit ensemble. Il m'emmena dans son studio. Nous avons parlé, rit, but, dansé, chanté, mangé avant de finalement s'embrasser, timidement. Il était mon premier homme, ma première histoire. Oh bien sur, je savais déjà que les femmes n’étaient pas ma préférence, Maxine en avait fait les frais, merci papa. Mais je n'avait jamais ressentit ce sentiment qui me liait a Camille et je voulais prendre mon temps. Et lui aussi.

Nous vécûmes les 10 mois suivant comme dans un rêve, parlant avenir, profitant de la vie. Son amour me donnait des ailes, et vice versa. Mais les siennes ont brûlé un soir d’août...

Comme a l’accoutumé, nous étions sur la promenade face a Beau-Rivage pour notre petit show-case ensemble. La foule était présente et ayant perdu la notion du temps, comme souvent, nous sommes restés bien trop tard. Il était environ 4 heures du matin quand une bande alcoolisée fit irruption autour de nous pour nous prendre a partie. Deux homos se donnait en spectacle, selon eux. Les insultes fusèrent, les quelques personnes se trouvant encore la disparurent bien vite et nous nous retrouvâmes seuls contre 6.
L'un de de la bande me bouscula, je lui rendit la pareille. Je n’était pas du genre a me laisser marcher sur les pieds. Cris, coups, insultes, intimidations. Dans mon dos, l'un des assaillants sortit un cran d’arrêt. Je ne le vit pas, mais Camille si, et il s’interposa afin de contrecarrer l'attaque qui m’était destiné. La lame trancha son artère carotide avant de se ficher dans mon flanc droit.
A la vue du sang sur le macadam, un tohu-bohu s'ensuivit, puis la débandade du groupe, en un instant nous fumes seuls. Des sirènes de police lointaine retentirent et moi, rampant dans notre sang mêlés, pour serrer Camille dans mes bras et lui ordonner de tenir bon.

Camille s'est éteint dans un sourire, après avoir difficilement balbutier qu'il m'aimait et depuis ce jour, ma vie a changé. Si nous n’étions pas rester aussi longtemps, si j’avais connu les gestes pouvant le sauver... Si...

Maxine fut celle m'ayant porté, m’accompagnant lors des funérailles, me serrant lorsque je me réveillait au milieu de la nuit pour appeler Camille. Un mois après, je lui disait adieu et rentrait en Russie pour débuter mes études en médecine.

Camille :
Journal d'un fils pour sa mère. Th_01322cdd417ce9831286b119469e0c18DA
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MessageSujet: Re: Journal d'un fils pour sa mère.   Journal d'un fils pour sa mère. I_icon_minitimeMer 21 Mai - 10:17


"Stand by me..."
La nuit vient d'envelopper Azarov de son manteau sombre et mon ciel s'est pourtant éclaircie... Un sourire étire mes lèvres, j'ai l'impression que la chape de plomb qui enveloppait mon cœur s'est craquelé lorsque j'ai croisé ce regard noir avant de fondre lorsque j'ai vu son sourire me reconnaître.
Cela faisait tant d’années que je ne l'avais pas rencontré ; ni même eut de ses nouvelles, ayant coupé contact avec tout mes anciens amis. Et soudain mon passé me rattrape. D'abord cette rencontre avec Sasha, qui ressemble tant a Camille, et aujourd'hui... Je n'aurait jamais imaginé le revoir un jour !
Aleks...
Rien que de prononcer son prénom fait naître un sourire sur mon visage.

C’était en France, oui encore. A croire que je rencontre les personnes importante de ma vie uniquement en France... Bref, Aleks était le dernier arrivé dans le groupe d'amis que j'avais lors de mon séjour a Nice. Dans ce petit pub sombre ou l'on écoutait de la musique en buvant un verre, son look, son physique, et son accent m'avait tout de suite amené à lui parler et de fil en aiguille, invité à se joindre à nous. On s'amusait, dansait, chantait, taquinait, chahutait, parfois certains couchaient ensemble, ou essayait comme Maxine et moi. Ce qui m'avait confirmé mon homosexualité. Bref, on faisait tout ce qu'un groupe d'amis fait lorsqu'ils sont ensemble. Aleks était tout à fait mon genre, c'est peut-être pour cela que je l'ai accosté inconsciemment, mais mon cœur appartenait déjà à quelqu'un d'autre...

Tout le groupe avait été présent lorsque Camille m'avait  finalement adressé la parole, après sa courte disparition qui m'avait laissé morose. Aleks avait été témoin de mon bonheur. Il avait partagé ma vie des mois durant  avant que tout ne s’évapore. On avait rit, dansé, chanté, but, pleuré, parlé. On avait vécut et partagé de précieux souvenirs. Jusqu’à ce que je ne m'effondre dans les bras de Maxine. Elle avait été la seule qui pouvait me calmer et que je tolérait a mes cotés à ce moment là. Je m’était fermé, tel une huître et fuyait les autres avant de finalement m'enfuir et rentrer en Russie. Un mois après la mort de Camille.
La police avait classé l'affaire. Malgré les quelques témoins, personnes n'avait eut le cran de témoigné. Les 6 hommes ne seraient jamais puni. Cela avait été la goutte d'eau pour moi, je ne pouvait rester en France plus longtemps, je devais faire quelques choses de ma vie.
Je n'avait donc pas eu l'occasion de parler à Aleks, ni à quiconque d'ailleurs, avant de retourner au pays. J’avais laissé à Maxine le soin d'expliquer mon départ a notre bande de copains. J’avais été lâche, peureux.

Je me rappelle vaguement le visage d'Aleks penché sur le mien, lors de mon bref séjour a l’hôpital après l'agression, ou j’avais été placé sous sédatif Je ne pourrais vous dire ce qu'il m'a murmuré ce jour là.
De même que je me souviens de sa main sur la mienne puis de son étreinte, lorsqu'il est venue me saluer durant les funérailles. Mais tout restait flou. J’étais amorphe, je n'avais goût à rien.

Notre dernière rencontre avant le drame avait été une sortie en boite ou l'on avait amusé la galerie en conversant dans toute les langues de notre connaissance, nous étions tout deux doué pour cela et en jouions beaucoup.  

Nous étions proche, de par nos origines et nos goûts communs. Camille et Maxine me taquinaient régulièrement à son sujet. Ils disaient souvent qu'Aleks aurait été parfait pour moi, si Camille n'avait pas volé mon cœur auparavant...
C’était peut-être vrai à l’époque, mais ... est-il trop tard à présent ? Trop de choses se sont produites depuis, le temps est passé. Non ?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis juste heureux de l'avoir à mes cotés et advienne que pourra.


Dernière édition par Anikeï Abramovitc le Mer 28 Mai - 14:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un fils pour sa mère.   Journal d'un fils pour sa mère. I_icon_minitimeMer 28 Mai - 13:38



Album Camille:



   

Album Maxine:



   
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MessageSujet: Re: Journal d'un fils pour sa mère.   Journal d'un fils pour sa mère. I_icon_minitime

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