Nom: Dimitry Strokv
Fonction : journaliste véreux.
Âge : 35 ans
Groupe : Civils

Caractère : Journaliste de génie ou agitateur, tout dépend du point de vue, si vous êtes lecteur ou l’une de ses cibles. Lui ne respire que par l’information, enfin, celle qu’il décide d’écrire. Quand ses détracteurs mettent en exergue ses manipulations, ses ratés, lui répond que c’est le seul moyen de faire bouger les choses, surtout à Azarov. Trop populaire pour être envoyé par le fond, il fait sa renommée par les procès qui se multiplient à son encontre : diffamation, violation de la vie privée, etc.
Vous l’aurez compris, Dimitry est un curieux qui ne recule devant rien quand il a une idée, figure type du paparazzi gênant,  ne voyant pas de problème à légèrement amplifier, moduler, arranger ses textes pour faire vendre (faut bien vivre !). Les histoires de Mafia, clans, familles de l’ombre, c’est sa drogue, ce qui le fait se lever le matin pour attraper son appareil photo.

D’où sortent ses sources, ses contacts? On n’en sait trop rien, doutant parfois de leur existence d’ailleurs. Mais même si ses papiers semblent gros, ils sont assez imagés pour être crédibles aux yeux de l’homme lambda.

Autres informations :

Il est issu d’une famille relativement normale, des parents aimants, et une petite sœur avec laquelle il se disputait les magazines people. Leur mère était fan des tabloïds, c’est d’ailleurs avec ça qu’elle lui faisait, tout petit, ses exercices de lectures. C’est aussi en parcourant les pages de ces feuilles de choux qu’il a vite pris conscience qu’une réputation, se construit, se détruit, avec quelques mots bien placés. Il a alors trouvé le monde des paparazzis attirant, puissant.

Jeune, il était déjà catalogué « fouineur » de service, souvent étroitement lié aux potins sur les professeurs, les délégués de classes et autres filles populaires. Il a toujours été très attiré et fasciné par les réputations et leurs mécanismes. Il est un homme plutôt bon vivant, aimant les bonnes choses et la vie agréable. Il a d’ailleurs un faible pour le vin Italien et les cigares cubains quand la situation s'y prête…

La suite des choses fût toute simple pour lui, car, bien qu’à l’éthique bancale par moment, il était gratifié d’une belle plume ainsi que d’un sens de l’observation aiguisé. L’école de Journalisme ne fût qu’une formalité pour lui. Rapidement embauché en tant que journaliste d’investigation, il s’est notamment fait un nom en dénonçant une fraude bancaire à St Petersbourg, affaire véridique mais sans aucune preuve à l'appui. Puis, il a demandé à être muté à Azarov, puisque la cité était toute indiquée pour lui offrir ce qui le faisait vibrer : un droit de regard indiscret sur ses gens inaccessibles qu’il trouvait si délicieusement hautain. Ilaïev et Kalashov, même combat; il prenait un malin plaisir à venir farfouiller leurs petites et grandes affaires, mettant son grain de sel dans leurs histoires.